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En politique, rien n’arrive par hasard. Chaque fois qu’un événement survient, on peut être certain qu’il avait été prévu pour se dérouler ainsi : ROOSEVELT (Franklin Delano)

vendredi 23 septembre 2011

Nouvel ordre mondial : le mythe Obama en deconfiture…

La Syrie et la Palestine, tombeaux du mythe Obama



Url de l’article original:
http://www.infosyrie.fr/actualite/la-syrie-et-la-palestine-tombeaux-du-mythe-obama/


Prenant la parole, mercredi 21 septembre, devant le Conseil de sécurité des Nations-Unies à New York, Barak Obama a adjuré une nouvelle fois ses membres à sanctionner « immédiatement » la Syrie :
« Ne pas agir est inexcusable. Le temps est venu pour le Conseil de sécurité de sanctionner le régime syrien et d’être solidaires des Syriens« . Des Syriens qui, à en croire le lyrisme messianique – tellement américain – d’Obama « sont en train d’être torturés, emprisonnés et assassinés » et ce « pendant le mois sacré du ramadan« .
Du « blanc » Bush au « noir » Obama
On sait que la ferme opposition de la Russie, de la Chine, de l’Inde et de l’Afrique du Sud – les « BRICS » – à tous les mensonges et manoeuvres des Euro-américains sur le sujet, contraint irrémédiablement le président américain à s’en tenir à l’excommunication verbale. Obama et ses fidèles Sarkozy/Cameron pourront revenir à la charge tous les jours, ils ne forceront pas la main d’un Conseil de sécurité dont pas mal de membres ont vu ce que valaient le moralisme et l’ingérence américains en Irak, en Libye, en Afghanistan. Too late, Mr President !
Justement, parlons-en du President. Que n’a-t-on pas dit en Europe et en France avant et après l’élection d’Obama ! Ce premier président noir de l’histoire des Etats-Unis allait marquer un changement historique des mentalités et de la politique internationale de l’Amérique au sortir de l’ »âge sombre » de Bush et des néo-conservateurs. On a attendu – pas très longtemps – et on a vu. On a vu le même entêtement meurtrier de la machine de guerre US en Afghanistan ; on a vu – depuis la crise des subprimes puis celle de la dette – la même soumission aux intérêts de Wall Street.
Et concernant la so called « nouvelle attitude » américaine vis-à-vis du monde arabe vendue avec le fameux – et illusoire – discours du Caire, on vient de voir le même cynisme prédateur à propos de la « reconstruction » – et de l’exploitation des richesses – de la Libye. Et on est en train de voir ce que vaut la compréhension de l’administration Obama au moment où ce dernier, devant ce même Conseil de sécurité, s’apprête, à propos de la reconnaissance d’un Etat palestinien, à dégainer son veto comme le cow-boy texan Bush !
Au fond, c’est la, ou les questions arabes qui révèlent, in fine, le vrai visage de l’Amérique et de ses diverses incarnations présidentielles : une inféodation quasi-instinctive à Israël et à son émanation américaine, le lobby sioniste de l’AIPAC. Et une volonté continue – qu’un noir ou un blanc, un démocrate ou un républicain dorme à la Maison Blanche – de « domestiquer », par la force au besoin, les nations arabes.
On est bien obligé de constater que de ce point de vue au moins, tout « noir » qu’il soit, Barak Obama s’inscrit dans une continuité très américaine. C’est peut-être pourquoi les électeurs d’Outre-Atlantique s’apprêtent à refermer sa parenthèse au profit de républicains moins télégéniques mais plus francs du collier dans leur soumission à Israël et aux marchés financiers.

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